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À 48 ans, Michael Giacchino a travaillé sur les plus grands succès de Pixar : Les Indestructibles, Ratatouille, Là-haut, Cars 2 et Vice Versa. Il a aussi réalisé les musiques de blockbusters hollywoodiens comme Star Trek Into Darkness, Jurassic World ou encore Super 8. De passage à Paris pour superviser le ciné-concert Ratatouille au Grand Rex ce week-end, le compositeur a répondu aux questions du Point.fr.
Le Point.fr : De Star Trek à Ratatouille, il y a un écart. Comment passe-t-on de la composition de blockbusters à celle de films d'animation ?
Michael Giacchino : C'est la même chose, la même façon de travailler. Rémy le rat dans Ratatouille n'est pas différent du capitaine Tiberius Kirk de Star Trek. Aucun des deux n'existe. Ce qui m'importe dans la façon de créer la musique d'un film, ce sont les sentiments d'un personnage. Quelles sont ses émotions ? Que peut-il ressentir sur telle ou telle scène ? Mon job, c'est de composer musicalement ces sentiments. Je le fais pour n'importe quel personnage de n'importe quel film ou dessin animé. La musique qui accompagne Rémy dans Ratatouille ressemble à un immense rêve romantique. Et c'est ce que ressent Rémy dans le film : il est un passionné de la cuisine et il rêve de devenir chef.
Comment avez-vous travaillé avec le Paris Symphonic Orchestra pour mettre au point le ciné-concert de Ratatouille ?
Sortir un film de 2008 des cartons n'a pas été simple. Il a fallu se remettre au travail rapidement. Il fallait regarder s'il était possible qu'un orchestre joue l'ensemble de la musique du film, qu'il n'y ait pas de modifications ou d'adaptations à faire. Quand vous travaillez avec des gens aussi talentueux que les musiciens de cet orchestre, tout vous paraît facile finalement. Comme dans n'importe quel ciné-concert, eux seuls seront sous le feu des projecteurs. Ils n'ont pas le droit à la moindre erreur. La performance se fait en direct et les musiciens sont dos à l'écran. Ils ne voient pas le film, doivent suivre leur chef d'orchestre. C'est comme un spectacle avec des trapézistes. Tout le monde retient son souffle.
Quand Brad Bird est venu vous voir pour composer la musique de Ratatouille, comment avez-vous réagi ?
On venait juste de terminer Les Indestructibles et je me préparais à travailler sur un autre projet. Il est venu me voir et m'a parlé d'une idée qu'il avait depuis quelque temps et m'a dit simplement : "C'est sur un rat qui cuisine." Je n'y croyais pas du tout. Je lui ai demandé s'il était complètement fou. Mais il s'agissait de Brad Bird, un de mes plus grands amis. S'il y a bien quelqu'un que je peux suivre n'importe où, c'est lui. Alors je l'ai suivi, et quel succès ! Ça a été très difficile mais aussi très excitant à faire. Après Ratatouille, je me suis dit que "fou" était juste un autre mot signifiant "génie".
Un autre de vos grands amis n'est autre que le réalisateur J. J. Abrams. Comment cette amitié a-t-elle commencé ?
Tout a commencé avec un email. Un jour, un certain Jeffrey m'a envoyé un message où il était écrit : "Salut, tu veux qu'on se rencontre ?" Il n'y avait rien d'autre. Nous nous sommes vus et le courant est tout de suite passé. J. J. Abrams est comme mon frère. On aime les mêmes choses, on a les mêmes façons de travailler, d'imaginer nos créations. On s'amuse comme des enfants. Mais nous sommes aussi très honnêtes l'un envers l'autre. Il me dit quand je peux mieux faire et je peux aussi lui dire. C'est le genre de personne avec qui on rêve de travailler.
Allez-vous bientôt retravailler avec lui, par exemple sur Star Wars ?
Pour l'instant, il est très occupé avec ce film indépendant dont vous me parlez et dont personne n'a entendu parler mais qui devrait rapporter énormément d'argent (rires)... Je suis allé sur le tournage de Star Wars VII et je l'ai vu travailler. Il est extraordinaire et ça me manque. Mais je dois m'occuper d'abord du troisième opus de Star Trek que Justin Lin, le réalisateur, vient juste de terminer. J'attends avec impatience de travailler avec lui sur Star Trek III. Je n'ai pas d'autre projet en cours officiellement, mais, croyez-moi, certaines choses arrivent et ça va être génial.